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Cette pièce évoque l'intime du processus créatif partagé entre chorégraphe et interprète. 

Sur scène, une jeune femme danseuse, un chorégraphe plus âgé, un pianiste et une lectrice.

Dans cet Espace/Temps, danseuse et chorégraphe arpenteurs, géomètres, mettent leur pensée en actes. viennent sur le t

La pièce est construite en une sorte de dialogue dansé structuré par des matière chorégraphiques écrites au fil du temps, à la manière d'un journal intégrant ça et là des éléments provenant de pièces précédentes. Les mots, ces phrases chorégraphiques par écho et résonances laissent émerger une parole portée par la lectrice, le piano à intervalles habite l'espace sonore avec le Prélude à l'après midi d'un faune de Claude Debussy, Antigone d'Alexandros Markéas, deux mazurkas de Fréderic Chopin et une improvisation de Matthias Muracciole.

L'espace résonne au moindre pas, au moindre geste, au moindre mot, au moindre son...

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La relation chorégraphe/interprète est-elle encore soumise à des stéréotypes, autant pour ceux qui la vivent de l'intérieur que pour ceux qui la regardent?

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